Révision

La plupart des articles (traductions exceptées) ont été révisés au cours de l'automne 2014, d'où certains anachronismes au regard de la date de publication.

dimanche 27 février 2011

Yeats, A poet to his beloved


I bring you with reverent hands
The books of my numberless dreams,
White woman that passion has worn
As the tide wears the dove-grey sands,
And with heart more old than the horn
That is brimmed from the pale fire of time:
White woman with numberless dreams,
I bring you my passionate rhyme.

The Wind among de reeds
, 1899.

Je t'apporte de mes mains empressées
Les livres de mes rêves sans nombre,
Blanche dame que la passion a usée
Comme la marée épuise de ses roulements le sables gris
Dont le coeur est plus vieux que la corne
Débordant des pâles flammes du temps :
Blanche dame aux rêves sans nombre,
Je t'apporte mes vers emplis de passion.

William Butler Yeats, Le Vent dans les roseaux.

samedi 26 février 2011

Les contes d'Hoffmann

Nouvel ouvrage de commande. J'ai eu beaucoup moins de mal cette fois-ci à me replonger dans l'univers d'Hoffmann puisque Hoffmann a été l'une des grandes révélation littéraire de mon adolescence: je garde un souvenir ébloui de la première lecture de ses contes et la révélation, avant même de connaître le fameux aphorisme de Baudelaire, que le beau est "toujours bizarre". Le plus dur était de choisir, j'ai retenu Les Aventures de la Nuit de la Saint-Sylvestre pour l'espèce de maestria avec laquelle le maître se joue des thèmes fantastique - et pour la référence à Cazotte -, L'Homme au sable, l'un des plus effrayants et à cause aussi de la magistrale lecture de Freud, Casse-Noisette - qui aurait mérité une publication séparée -, Le Violon de Crémone, l'un des plus déjantés, qui a la beauté de certains rêves, Les Mines de Falun qui m'avait marqué, sans doute à cause des variation sur le motif jungien de l'anima, La Vision, sombre histoire de spectre menée avec une grande intelligence de la narration et Le spectre fiancé, l'histoire sans doute la moins connue mais qui vaut le détour pour ses références au mesmérisme et son côté un peu suranné.
Les anciennes traductions ont été révues mais le mérite en revient entièrement au directeur de collection, mon allemand s'avérant un souvenir à peine moins nébuleux que les fantômes de La vision.
La première préface ayant été refusée je l'ai réécrite mais la première figure sur ce blog.

J'ai conçu une séquence pour les quatrièmes disponible sur le blog de l'école des lettres, elle peut être adressée gratuitement à qui la demande :
http://www.ecoledeslettres.fr/blog/litteratures/les-contes-dhoffmann-sequence-pour-la-classe-de-quatrieme/