Révision

La plupart des articles (traductions exceptées) ont été révisés au cours de l'automne 2014, d'où certains anachronismes au regard de la date de publication.

samedi 22 décembre 2012

"Mélusine", "Sortilèges" de Gilson et Clarke

Article consacré au premier volume de la série "Mélusine" , publié dans le n° 3 de l'Ecole des lettres, 2012-2013.

1/ Analyse de la première planche
2/ Le gaga comme unité narrative
3/ Mélusine entre tradition et transgression
4/ Mélusine et les fantôme, un gag transgressif, p. 40
Proposition de séquence pour la classe de sixième

La série Mélusine, dont les premières aventures ont été publiées chez Dupuis en 1995, peut constituer un excellent ingrédient dans l’élaboration d’une progression pour la classe de français en sixième. 
Son premier volume, intitulé Sortilèges, figure sur la liste de référence des oeuvres de littérature de jeunesse pour le cycle 3 et vient d’être réédité dans la collection « Mille bulles » de l’école des loisirs, ce qui en fait un support aussi abordable qu’intéressant. L’étude qui suit se propose d’offrir au professeur quelques pistes de réflexion dans la conception de son cours. On pourra s’en inspirer pour construire une séquence qui donnera aux élèves la possibilité d’assimiler le lexique de l’image (utile, par la suite, dans le cadre de l’histoire des arts), d’aborder la pratique du résumé et d’explorer quelques outils grammaticaux au programme.

"Louisa May Alcott", un essai de Charline Bourdin

Louisa May Alcott fait partie de ces auteurs dont l’existence et l’œuvre sont dissimulées par un titre, comme une sorte d’arbre qui cacherait la forêt.
En ce qui concerne Louisa Alcott, c’est évidemment Little Women (connu dans les pays francophones sous le titre des Quatre Filles du docteur March) qui constitue l’arbre facétieux. Avec cet essai, publié aux Éditions du Devin, Charline Bourdin nous éclaire avec justesse et empathie sur le destin de cette fille de pasteur que tout prédestinait à l’écriture et qui sut accomplir sa vocation de façon résolue, dépassant aussi bien les espérances de ses proches que ses propres ambitions.

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vendredi 7 décembre 2012

"La Reine du Niagara" de Van Allsburg


Inimitable, le dessin de Van Allsburg nous fait entrer de plain-pied dans le mystère. Avec la reine du Niagara, c’est le mystère d’une personnalité qu’il met en scène : comment cette veuve de soixante-trois ans, l’irréprochable Annie Edson Taylor, en est-elle venue à descendre les chutes du Niagara dans un tonneau ? 

 Car cette Annie Edson Taylor a véritablement existé : elle fut la première à accomplir ledit exploit en 1901. La mise en images de Van Allsburg nous fait immédiatement comprendre le besoin de théâtralité de cet étonnant personnage. 
 Installée à Bay City, dans le Michigan, elle donne des leçons de danse et de bonnes manières : en deux vignettes le décor est planté – la bonne dame, comme sur les planches d’un théâtre, donne une leçon devant un parterre vide. 
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mercredi 26 septembre 2012

"L'Enfant et le savoir" de M. Menès

Avec L’Enfant et le savoir, Martine Menès, s’interroge pertinemment sur le concept de « rapport au savoir ». 
À la fois objet et processus, le « rapport au savoir » se voit défini comme « l’ensemble des relations affectives, cognitives, psychiques, pratiques que le sujet confronté à la nécessité d’apprendre entretient avec les objets de la connaissance du monde qui l’environne ». 
Cette définition posée, on comprend aisément, le rôle du désir dans les processus d’apprentissage : « Pas de savoir sans désir », fait remarquer la psychanalyste. 
L’essai va dès lors recenser les obstacles qui entravent les processus d’acquisition du savoir, parasités par des motifs refoulés, transmis parfois d’inconscient à inconscient. Martine Menès appuie sa démonstration sur des exposés de cas cliniques concrets mais aussi sur des exemples littéraires (Duras, Grimbert, Barbery…) qui pondèrent agréablement la réflexion psychanalytique. 

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samedi 8 septembre 2012

Le Vent dans les saules de Kenneth Graham

Méconnue en France, l’œuvre de Kenneth Grahame jouit dans les pays anglo-saxons d’une réputation établie et ce n’est que justice. La publication en « Classiques abrégés » du Vent dans les saules (Wind in the willows) traduit par Maurice Lomré, contribuera peut-être à populariser cette œuvre singulière et poétique qui mérite de rejoindre Alice, les filles March, Mowgly et Peter Pan au panthéon de la littérature enfantine.
Comme bien des œuvres pour enfants rédigées dans cette période charnière de la fin XIXe-début du XXe, Le Vent dans les saules fut d’abord une histoire que son auteur devait inventer pour adoucir les couchers de son fils, l’infortuné Alastair. Né prématurément, le petit garçon souffrait de déficience visuelle et d’un probable retard mental.

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lundi 3 septembre 2012

La littérature pour le jeunesse fait son retour

A l'austère programme littéraire des dernières instructions officielles, le ministère ajoute une liste d'ouvrages pour la jeunesse classés selon un niveau visé.
Il est évidemment impossible de faire lire Notre Dame de Paris ou même Le Cid en oeuvre intégrale à des élèves de quatrième. Combien d'adultes supporteraient l'épreuve, si elle leur était imposée?
Oui donc au retour de la littérature jeunesse! Littérature jeunesse et littérature patrimoniale ne sont d'ailleurs pas faites pour s'exclure l'une l'autre, elles sont à envisager dans un rapport de complémentarité.
Il existe différentes assignations à la lecture, on lit pour le plaisir, pour s'instruire, pour se faire une idée, pour être ému, interpellé, défié...
Je maintiens que le but du professeur de français n'est pas de faire lire. A la sempiternelle doléance, "Mon fils ou ma fille ne lit pas..." J'ai envie de répondre : "Est-ce qu'il est curieux, n'est-ce pas ce qui importe?" On confond de façon perpétuelle la lecture plaisir et la lecture littéraire.
Si la première n'est pas dépourvue de vertu, elle n'apporte au fond guère plus que le visionnage d'une série B, elle procède du divertissement pascalien au même titre qu'un jeu vidéo.
Ce qui m'intéresse, en tant que professeur de français, c'est la lecture de l'oeuvre littéraire qui comme le notait Freud apporte un "surcroît de plaisir esthétique", qui donc affûte le goût et nous entraîne par son étrangeté dans un ailleurs familier, la sensation, la compréhension des ces autres que sont nous-même et les hommes. 

La liste en question : 

Ill. Matilda par Quentin Blake. (Celle de Roald Dahl qui est déjà en qq sorte un "classique".

mercredi 23 mai 2012

Pierre Benoit

Faut-il célébrer Pierre Benoit ? Oui. Parce qu’il avait le génie de l’intrigue. 
Longtemps les œuvres de Pierre Benoit furent rangées dans la case «roman d’aventure». C’était le réflexe d’un public qui ignorait qu’Albert Thibaudet avait refusé l’amour aux aventuriers. 
 Sahara, Liban, Irlande, Mongolie, Pierre Benoit a promené ses héros éperdus dans tous les coins du monde, mais l’aventure le cédait toujours bien vite à la fascination pour la femme. 
Jung ne s’y est pas trompé qui voyait en Antinéa (l’héroïne de L’Atlantide) l’image même de son archétype féminin. Malgré cela, l’intrigue, l’art de raconter une histoire resta toujours la priorité pour Pierre Benoit. 
 Le cinquantenaire de la mort de l’auteur a conduit son éditeur historique, Albin Michel, à publier, sous de magnifiques couvertures illustrées par Floc’h (le créateur de bande dessinée), et préfacés par des romanciers contemporains (Éric-Emmanuel Schmitt, Amélie Nothomb…) quelques-uns des plus grands succès de Pierre Benoit, Axel, Mademoiselle de la Ferté … 

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mercredi 11 avril 2012

Les Enfants du capitaine Grant de Jules Verne

Y a-t-il encore de jeunes lecteurs de Jules Verne ? 
Bien des élèves d’aujourd’hui préfèrent sans doute cliquer sur Google map pour voir à quoi ressemble la Pampa argentine plutôt que de suivre le narrateur des Enfants du capitaine Grant dans des descriptions pourtant enthousiastes mais quelque peu didactiques. 
En proposant une version abrégée en un seul volume des pérégrinations des enfants Grant, Marie-Hélène Sabard rend heureusement accessible au plus grand nombre l’un des meilleurs romans de Jules Verne. 
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mardi 3 avril 2012

Les nouveaux programmes de TL

Restreint à deux heures hebdomadaires, le nouvel enseignement de Littérature en terminale L se voit aussi réduit à deux objets d’étude : « Littérature et langage de l’image » d’une part, « Lire, écrire, publier », d’autre part. 
 Comme par le passé, le programme, renouvelable par moitié tous les ans, imposera deux œuvres à l’échelle nationale. 
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dimanche 1 avril 2012

Une édition des poèmes d'Emily Brontë


Les éditions du Seuil reprennent une édition des Cahiers de poèmes d'Emily Brontë présentée et annotée par Claire Malroux en 1996 pour Corti. La présentation du texte, les traductions sont soignées. Le titre est dû au fait qu'Emily Brontë avait recopié et sélectionné elle-même un certain nombre de poèmes dont elle acceptait la publication, ce choix consigné dans deux cahiers, explique le titre de ce recueil. La lecture de ces poèmes complétera utilement celle de Wuthering heights.
Emily Brontë, Cahiers de poèmes, traduit et présenté par Claire Malroux, Points Seuil, 2012.

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samedi 24 mars 2012

Balzac à 20 ans d'Anne-Marie Baron

Qui est Balzac en 1819 ? Décèle-t-on en lui le génie qui va révolutionner le roman moderne ? C’est à ces questions qu’Anne-Marie Baron répond avec enthousiasme dans un petit ouvrage paru Au diable Vauvert, Honoré de Balzac à vingt ans. L’esclave de sa volonté. 
Essai biographique, le livre se lit comme un roman et, pour qui – comme c’était mon cas – a délaissé l’œuvre du grand romancier depuis longtemps, voilà une formidable incitation à la revisiter. Comme tous les biographes, Anne-Marie Baron scrute dans la vie de l’auteur l’avènement de l’œuvre à venir. Et ce qui fascine chez Balzac, c’est précisément cette obstination, que souligne le sous-titre à devenir romancier. 
Faut-il la chercher dans l’amour dont la froideur d’une mère égoïste et distante l’a privé, ou dans la quête effrénée de respectabilité d’un père qui mit toute son énergie à dissimuler ses origines, au point d’usurper une particule ? 
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lundi 5 mars 2012

"Autumn leaves" de Millais


Article publié dans le n° 5 de l'Ecole des lettres, 2011-2012

Le tableau de John Everett Millais intitulé Feuilles d’automne (Autumn Leaves) appartient à un « triptyque » dans lequel le peintre affirme une doctrine de l’art pour l’art qui l’éloigne du préraphaélisme dont il a pourtant été l’un des piliers et membres fondateurs.

En effet, avec Dante Gabriel Rossetti et William Holman Hunt, il a vu dans l’oeuvre de Raphaël une « corruption » de l’art et fondé, en 1848, la confrérie des préraphaélites, dont la volonté affichée était de revenir aux principes de l’art primitif italien.

Elle suivait en cela les conseils du poète et critique d’art John Ruskin qui, dans les Peintres modernes, fustigeait l’académisme de la peinture anglaise de l’époque. Et, si les préraphaélites représentaient volontiers le Moyen Âge ou des scènes tirées de la littérature contemporaine, ils manifestaient toujours des préoccupations d’ordre moral et social.
Avec La Jeune Fille aveugle (1856), Feuilles d’automne (1856) et Printemps (1859), les trois volets de ce triptyque, Millais, désormais membre de la Royal Academy, manifeste sa liberté retrouvée. Dans La Jeune Fille aveugle, qui s’appuie pourtant sur un thème à vocation sociale (l’errance des enfants sans famille), le peintre évite tout misérabilisme et met en image une communion heureuse de l’homme avec la nature. Quant à Feuilles d’automne, tableau « sans sujet », selon la propre femme de l’artiste, il constitue l’une des oeuvres les plus mystérieuses du peintre.
Millais a cherché à restituer, à travers une scène de genre, la mélancolie inhérente à la conscience du temps qui passe. D’après Malcolm Warner *, il se serait inspiré des jardins de sa propriété de Perth, en Écosse ; les critiques évoquent généralement aussi l’influence de ces vers d’Alfred Tennyson, pour qui le peintre éprouvait une vive admiration :

Tears, idle tears, I know not what they mean, 
Tears from the depth of some divine despair 
Rise in the heart, and gather to the eyes, 
In looking on the happy autumn-fields, 
And thinking of the days that are no more. 
(The Princess, 1847).

Larmes, vaines larmes, je ne sais ce qu’elles signifient,
Les larmes issues des tréfonds d’un divin désespoir
S’élèvent du coeur et montent aux yeux,
Lorsque contemplant le bonheur des champs d’automne
Je pense aux jours qui ne sont plus.

1. Composition du tableau
2. Interprétation

samedi 3 mars 2012

"Les hauts de Hurle-Vent" d'Emily Brontë

Article publié dans le n° 5 de la revue l'Ecole des lettres, 2011-2012.
La séquence contient une analyse de la gravure de Fritz Eichenberg - en couverture de la revue et du roman..

Séance 1 : Préface et chronologie de Boris Moissard, témoignages divers. Comprendre de quelles manières la personnalité d’Emily Brontë se manifeste dans son œuvre.
Séance 2 : Extrait du chapitre III : de «Cette fois, j’étais couché dans le cabinet de chêne… miaulement plaintif », p. 28-29. Appréhender la tonalité fantastique de l’œuvre, se livrer à une première analyse du personnage de Heathcliff.
Séance 3 : Les relais narratifs dans l’ensemble du roman. Saisir la complexité du fonctionnement de la narration et les fonctions du narrateur témoins qu’est le personnage de Lockwood.
Séance 4 : Etude d’un extrait du chapitre IX, « Avant qu’elle eût terminé… ma patience à bout », p. 62-63. Analyser un passage clé, scène essentielle à la construction de l’intrigue et révélatrice des grandes thématiques du roman.
Séance 5. Le personnage de Heathcliff dans l’ensemble de l’œuvre. Le personnage de Heathcliff grande figure romantique.
Séance 6. L’illustration de couverture de Fritz Eichenberg. Saisir en quoi le travail de l’illustrateur est un travail d’interprétation.
Séance 7 : Etude de texte, p. 219-221, de « Dès que ce petit désaccord fut aplani… » à « … il a dévoré mon existence ».   Comprendre en quoi le revirement final du héros s’inscrit dans la logique d’une thématique romantique, celle de l’amour vainqueur de la mort.
Evaluation et suggestions de prolongements. 
Quizz qu’on pourra donner avant d’aborder la séquence pour vérifier la lecture préalable du roman.

dimanche 19 février 2012

Le Mythe de Sherlock Holmes revisité

Dans un essai rigoureux et documenté, Natacha Levet revisite le mythe de Sherlock Holmes. Explorant les causes d’un succès qui bien vite dépassa son auteur, elle scrute le texte initial (le canon) pour montrer en quoi il autorisait la fabrication du mythe et balaye un siècle de réécritures diverses. 
Si Conan Doyle n’invente pas le roman policier – on sait que la figure de son infaillible détective doit beaucoup aux créations de Poe (Dupin) et de Gaboriau (Lecoq), il lui donne une popularité que nul héros n’avait eue jusque-là et Natacha Levet montre que le succès de Sherlock Holmes doit beaucoup aux conditions de sa publication. 

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lundi 6 février 2012

"Quand j'étais Jane Eyre" de Sheila Kohler

Comment naissent les chefs-d’œuvre ? C’est un peu la question qui sous-tend toute l’intrigue du roman de Sheila Kohler qui, dans Quand j’étais Jane Eyre, s’attaque au mythe Brontë.
Manchester, 1846, une jeune femme veille son père, un vieux clergyman qui serait devenu aveugle s’il n’avait été opéré de la cataracte. Elle couvre d’une écriture serrée, presque illisible, les pages d’un cahier, intriguant médecins et infirmières.
Le lecteur assiste à la rédaction des premières pages de Jane Eyre – dont on ne saurait trop recommander la relecture. Au fur et à mesure qu’elle élabore son intrigue, Charlotte voit affluer les souvenirs. Son frère Branwell, leur création partagée du romanesque royaume d’Angria, mais surtout la déchéance de ce frère trop aimé qui deviendra, sous la plume de notre auteur naissant, l’affreux John Reed, le tortionnaire de Jane Eyre. Un médecin bienveillant devient le modèle du bon M. Lloyd qui prête assistance à Jane…
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